FAQ sur le loup : les réponses aux questions les plus fréquentes sur l’espèce.
À ce jour, la mise à mort légale d’un loup n’a jamais été autorisée en Italie où l’espèce est strictement protégée.
À ce jour, la mise à mort légale d’un loup n’a jamais été autorisée en Autriche où l’espèce est strictement protégée.
Le loup est une espèce strictement protégée en France suite à la traduction en droit français des dispositions de la Convention de Berne de 1979 et de la directive européenne Habitat Faune et Flore de 1992. Cette directive autorise le contrôle létal de loups pour protéger les troupeaux domestiques, mais à condition que des mesures non létales aient échoué et que la viabilité de la population de loups ne soit pas compromise par l’intervention. L’État français a ainsi mis en place un protocole d’intervention graduel, dont les modalités sont fonction de la gravité et de la récurrence des attaques de loups à un troupeau en particulier. Les interventions sont strictement contrôlées ou mises en œuvre par des agents publics. Dans les pires des cas, une unité de l’Office Français Biodiversité, exclusivement dédiée à la tâche, s’occupe de la mise en œuvre du contrôle létal.
Le « Large Carnivore Initiative for Europe » (LCIE), un groupe d’experts sur les grands carnivores en Europe, a donné des indications sur la terminologie et la gestion des loups définis comme hardis (c’est-à-dire, pas craintifs envers l’homme). Un certain niveau basique d’adaptation à l’homme est vital pour tous les animaux sauvages vivant dans des paysages anthropisés en Europe. Il n’est alors pas considéré problématique que des loups tolèrent les personnes, leurs structures et leurs activités, s’ils restent à une certaine distance et ne montrent aucun intérêt envers les gens. Cependant, lorsque ce processus adaptatif d’habituation devient fort et consolidé à la suite de stimuli positifs répétés (par exemple, à cause d’un nourrissage par l’homme), les loups peuvent changer leur comportement naturel et devenir hardis. Un loup hardi ne reconnaît plus l’humain comme une menace, tolérant la présence de gens (qu’il les reconnaît visuellement comme telles) et s’approchant de près (moins de 30 m), même à plusieurs reprises. Une gestion spécifique est indiquée par le LCIE pour ces animaux potentiellement dangereux.