FAQ sur le loup : les réponses aux questions les plus fréquentes sur l’espèce.
Si le chien est tenu en laisse ou sous le contrôle d’une personne, il est peu probable que le loup s’approche. Les loups seraient généralement plus inquiets par notre présence que soucieux de se débarrasser d’un intrus potentiel (le chien) sur leur territoire. Des situations exceptionnelles d’approche peuvent toutefois survenir si le loup montre un intérêt particulier pour le chien (par exemple s’il s’agit d’une chienne en chaleur). Dans ce cas, les consignes données dans la question 11 de la section Général restent valables pour éloigner le loup, tout en prenant soin de ne jamais s’interposer entre les deux animaux.
La race de chien la plus semblable et la plus facile à confondre avec un loup est le chien-loup tchécoslovaque (CLT), un animal trop souvent appelé à tort « loup ». Le CLT est un chien qui a une forte propension à fuir son propriétaire et son domicile, auquel cas il est souvent confondu avec un loup sauvage, pouvant ainsi générer une crainte alarmiste et inutile chez les habitants d’un lieu. Pour cette raison, il est recommandé aux propriétaires de ces chiens de les identifier à l’aide d’un collier bien visible et à utiliser des clôtures appropriées pour contenir le CLT à l’intérieur de la propriété. Dans le cas d’articles de presse incorrects, dans lesquels l’animal échappé est présenté comme un loup, il convient de demander aux journaux de se rétracter.
Oui, les chiens et les loups peuvent s’accoupler entre eux, car biologiquement ils appartiennent à la même espèce et produisent une progéniture fertile que l’on appelle des hybrides de première génération. Du point de vue de leur apparence et de leur coloration (phénotype), les hybrides peuvent avoir des caractéristiques mixtes entre le loup et le chien.
Il n’y a aucune preuve scientifique que les hybrides sont plus dangereux puisque moins craintifs envers l’homme.
Il est impossible de faire la distinction entre un loup et un gros chien à partir d’une seule empreinte. Seule une séquence d’empreintes sur la boue ou la neige permet d’en faire la distinction (toujours avec une marge d’incertitude) grâce à la reconnaissance de la démarche, qui chez le loup est dans certains cas caractéristique (plus linéaire que celle d’un chien, et avec les empreintes des pattes postérieures placées sur celles des pattes antérieures). Dans tous les cas, pour être certain que la piste suivie est celle d’un loup ou d’un chien, il est toujours nécessaire de réaliser une analyse génétique moléculaire sur les échantillons prélevés le long de la piste (crottes, urine) ou obtenir une image/vidéo des animaux lors de leurs déplacements (par exemple par piège photographique).